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REALITES DU BURKINA FASO par Mr et Mme CHALAMON de l’Association Toriyaba

Ancienne colonie française, la Haute Volta est devenue Burkina Faso en 1983. C’est un pays grand comme la moitié de la France pour 19 millions d’habitants, dont 55% a moins de 15 ans. Le Burkina est enclavé au centre de 6 pays dont certains font souvent la une des journaux : Mali, Niger, Togo, Bénin, Ghana, Côte d’Ivoire.
Le pays se compose de 63 ethnies qui parlent chacune sa propre langue et conservent leurs propres coutumes. Pour unifier le pays, les gouvernements ont pris le français comme langue officielle et les trois langues les plus parlées comme langues nationales : le mooré, le dioula et le fulfuldé. Mais chaque ethnie conserve ses propres traditions.
Pays avec un président démocratiquement élu, la constitution reconnait néanmoins la coutume et une certaine autorité des chefs coutumiers ; les deux façons de gouverner font bon ménage et se partagent les tâches, ce qui est assez compliqué à comprendre pour nous, occidentaux.
L’enclavement du pays est un gros handicap sur le plan du commerce mais un atout magistral sur le plan culturel, car le Burkina est le carrefour de toutes les cultures.
Si les ressources économiques sont moyennes (coton, mines d’or et de manganèse, très peu d’industries), l’art et l’artisanat en font le pays phare d’Afrique de l’Ouest (bronze, batik, bogolan, vannerie, travail du cuir, sculpture sur bois, cinéma, danses, théâtre populaire, tissage traditionnel avec des couturiers qui émergent sur la scène internationale, musique etc…). La capitale Ouagadougou abrite de nombreux colloques, foires, compétitions sportives, salons et festivals, dont le FESPACO, festival de cinéma qui vient de fêter ses 50 ans.
Les villes sont peu nombreuses, 80% de la population reste proche de la terre avec un petit élevage et une agriculture de subsistance qui met en danger la population dès lors que la pluie n’est pas au rendez-vous. Néanmoins depuis plusieurs années, le maraichage a pris une grande importance grâce aux forages, allant jusqu’à exporter les légumes dans les pays voisins.
Pays stable malgré les annonces régulières d’incursions djihadistes sur les frontières, le Burkina Faso reste le pays chouchou des humanitaires ; les « révolutions » ou autres troubles y sont rares, et ne durent jamais longtemps.
Le Burkinabè est très accueillant et se mettra en quatre pour que l’étranger qui est venu de si loin pour le rencontrer, ne manque de rien. Il tuera au besoin son dernier poulet pour faire un bon repas. Cet accueil masque souvent les réalités de la pauvreté d’un pays, qui a du mal à décoller, malgré un taux de croissance annoncé supérieur à celui de la France.
L’association humanitaire Toriyaba de Saint Vallier de Thiey veut vous faire partager son expérience de plus de 20 voyages en sillonnant tout le pays, et vous faire aimer « le pays des hommes intègres » et sa douceur de vivre.

Auditorium Entrée libre

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